Président de l’AMFR - Mr Fournier
Sur un ton humoristique, Mr Fournier fait le ratio entre les aides annoncées à la ville de Marseille et ce qui devrait être alloué proportionnellement aux communes rurales.
Déçu que le Ministre de la Santé soit absent.
Il attend des annonces fortes du gouvernement en matière de santé.
Le contenu de l’Agenda Rural mis en place doit être un référentiel pour le gouvernement et l’une de ses préoccupations majeure de l’état : 2 ans après , le compte n’y est pas.
Pour lui, il existe encore un bocal parisien.
Il argumente sur les besoins ruraux, la liberté du patient conduit à la remise en question de la liberté d’installation des médecins.
Mr le Premier Ministre, Jean Casteix
Revient sur les échanges qui ont eu lieu pendant la période de pandémie et sur le soutien apporté aux communes et aux entrerpises. 8,4 Miards d’euros ont été investis dans les territoires.
Salue la mission de l’Agenda Rural.
Constate que 80% des communes rurales sont en croissance démographique.
Aborde l’artificialisation des territoires et annonce le gel d’implantation de surface commerciale > 1000m², et des mesures visant à limiter l’expansion de constructions nouvelles dans les villages.
Sur la santé : évoque le combat pour monter des maisons médicales, et la révision du numerus closus pour que d’ici 10 ans, 1800 médecins soient formés. D’ici là, préconise le salariat pour les zones rurales seulement. Les jeunes diplomés n’ont d’après lui pas assez d’expérience pour former des internes.
Prévoit des ouvertures de postes dans les centres de formation d’aides à la personne et d’infirmiers.
Annonce un Ségur de l’investissement pour la rénovation des hopitaux et des maisons d’accueil des personnes dépendantes.
Considère qu’une consultation médicale doit se faire de visu et non uniquement en visio.
Il a ensuite abordé les mesures en matière de sécurité publique.
Ruralités - accès aux soins : la bombe à retardement ?
Dominique Dhummeau introduit l’atelier et relève que les élus sont trouvent déminunis devant les statistiques.
Etude d’Emmanuel Vigneron présente des constats chiffrés.
Intervention de Didier Galet (partenaire – ancien maire rural – administrateur d’Apivia (Macif mutuelle)). Travaille sur laproblèmatique de l’accès au soins, à l’égalité et au bien-être. Informe de la signature d’une convention.
Dominique Dhummeau précise que les territoires préservés jusqu’alors sont sinistrés en villes et dans les campagnes. Tout le parcours de soins se voit impacté : des urgentistes non remplacés, les ambulanciers et les pompiers.
Intervention de Claire Courtois-Linget, kinésithérapeutedans un village de 350 habitants, qui témoigne de la pression engendrée et de la charge mentale : visite de patients à son propre domicile, obligation de refuser des patients, etc... tout cela engendre des hospitalisations plus longues, des retards ou abandons de prises en charge.
Intervention de Laure Artru (ACCDM) sur l’urgence sanitaire, la perte de chance, la nécessité de revenir sur la liberté d’installation .
Etude a pour objectif de fournir des données solides sur l’observation de faits constants.
Sur l’espérance de vie : elle diminue depuis ces 30 dernières années de 2 ans pour un homme et d’un an pour une femme en milieu rural. Il est tenu compte du lieu de résidence.
L’étude porte sur la période de 1990 à 2019.
Même diagnostic, la mortalité est de 12% supérieur dans les déserts médicaux par rapport aux zones les mieux dotées.