Ensemble retrouvons l'égalité des soins
Parce que votre santé ne doit pas dépendre de votre code postal !
La santé est un droit élémentaire du citoyen (art. 11 du Préambule de la Constitution).
Il est actuellement bafoué. Aucune mesure gouvernementale courageuse n’empêche aujourd’hui l’aggravation de la situation.
Rejoignez-nous pour agir en faveur de la santé publique.
La santé en chiffres
Il y a en tout aujourd'hui 230 000 médecins en France (100 000 généralistes +130 000 spécialistes). 25 % des généralistes suivent moins de 500 patients, alors que 1 médecin suit 2500 patients dans un désert médical.
L’inégale répartition des médecins généralistes et spécialistes sur le territoire français est responsable d’ une inégalité criante de prise en charge de la santé. A cotisations égales, certains doivent batailler pour voir leur médecin 1ou 2 fois par an, quand d’autres peuvent obtenir 1 RV par semaine. Le droit à la santé est pourtant inscrit dans la Constitution, art. 11 du Préambule. La pénurie médicale est donc inconstitutionnelle. D’où la légitimité des Recours au Conseil d’Etat de l’ACCDM 2021 (avec Maître Corinne LEPAGE), et l’action en cours intentée par l’UFC-QUE CHOISIR avec la pétition « J’accuse l’Etat ».
Les réponses actuelles du gouvernement sont insuffisantes après le Ségur de la Santé, car en dehors de la délégation de tâches, rien de tangible à effet immédiat, ni l’augmentation insuffisante du numérus clausus, ni la télémédecine, ni le recours aux médecins étrangers, ni la 4 ème année de formation en médecine générale en zone sous-dotée, car elle se fera à partir de 2026 sur la base du volontariat.
L’ACCDM est soutenue par l’UFC Quechoisir et le groupe transpartisan de députés de Guillaume Garot et Yannick Favennec.
source : rapport sénatorial Bruno ROJOUAN, 29 mars 2022.
L’Association de Citoyens Contre les Désert Médicaux appelle la population à refuser les fermetures des urgences de Laval !
En novembre 2021, l’ARS des pays de la Loire mais également la direction du centre hospitalier indiquait que les fermetures des urgences de Laval durant les vacances automnales pourraient se reproduire lors de certaines périodes de vacances scolaires.
Malheureusement il en est tout autre ! Plusieurs centaines de nuits régulées pour employer le termes « langue de bois » de l’ARS pour les urgences de la préfecture de la Mayenne ! Et celles ci n’importe quand.
Pire en juillet c’était 22 nuits fermées, 18 annoncées pour le mois d’août et seulement 6 nuits d’ouvertures en septembre.
Ces fermetures provoquent des allongements de prise en charge mais également un flux d’appels très importants vers la permanence des soins assurée par les médecins généralistes de la Mayenne.
La réalité est inacceptable, il y a mise en danger de la vie d’autrui organisée par l’ARS et avec le soutien de la ministre de la santé et du ministre délégué..
L’idée de l’ARS de délocaliser la régulation médicale lorsqu’une personne appelle le 15, est tout simplement inimaginable ! Il ne faudra pas faire son arrêt cardiaque en Mayenne, et encore moins son AVC !
Comment la population Mayennaise peut elle accepter cette accélération de la destruction du système de santé ?
Faut-il attendre qu’un membre de la famille d’un haut dirigeant national subisse un retard de prise en soins préjudiciable pour sa santé, pour que nos dirigeants fassent preuve de courage politique ?
L’ACCDM appelle les citoyennes et citoyens à se tenir prêt pour refuser cet abandon de la part de la sphère politique parisienne !
Contact : LEBIGOT Maxime – Co Président – 06 14 93 89 45
Nos actions et événements récents
Les territoires ruraux manquent de médecins. Les villes moyennes et les métropoles sont aussi concernées.
Charles Moll, fondateur de l’antenne de la Haute-Garonne de l’Association des citoyens contre les déserts médicaux (ACCDM) propose des solutions.