Par Patrick Mahoué qui présente une synthèse des réponses reçues et les commente par famille politique.

La France Insoumise
Bastien Lachaud, député, LFI 17 députés :
Nous proposons la création d’un corps de médecins généralistes fonctionnaires rémunérés pendant leurs études ce qui permettrait de pallier l’insuffisance de médecins dans certaines zones.
En effet une telle mesure permettrait d’affecter des médecins, à l’image des autres corps de fonctionnaires, là où leur présence est nécessaire pour assurer le bon fonctionnement de ce service public.
Communistes
Fabien Roussel, député, groupe Gauche républicaine et démocrate 17 députés :
Comme ses collègues du groupe de la Gauche démocrate et républicaine (GDR) à l'Assemblée nationale, Fabien Roussel se prononce en faveur d’un conventionnement sélectif à l’installation pour les médecins libéraux afin de lutter contre la désertification médicale.
Socialistes
Cécile Untermaier, députée, groupe socialiste et apparentés :
lettre à Véran : Dans ce contexte très préoccupant, au constat que les médecins continuent à s'installer dans des secteurs pourtant excédentaires en nombre de professionnels, de plus en plus de citoyens mais
aussi de médecins considèrent que des mesures plus contraignantes devraient être prises.
Comme eux, je pense notamment au refus de conventionnement de premier niveau, lors d'une installation en surnombre manifeste dans un secteur très équipé par rapport au nombre d'habitants.
question au gouvernement
À titre d'exemple, le secteur de la Bresse bourguignonne ne comptera plus que 29 médecins au 1er janvier 2020, contre 40 en 2015. Il est temps que cette évolution locale inquiétante soit prise en compte par l'État. Dans ce contexte très préoccupant, au constat que les médecins continuent
à s'installer dans des secteurs pourtant excédentaires en nombre de professionnels, de plus en plus de citoyens mais aussi de praticiens considèrent que des mesures plus contraignantes devraient être prises, comme un refus de conventionnement de premier niveau, lors d'une
installation en surnombre manifeste par rapport au nombre d'habitants. Des propositions de loi ont été déposées en ce sens sur le bureau de l'Assemblée nationale depuis dix ans, mais les gouvernements successifs n'ont jamais donné suite ou repris à leur compte une idée qui est
pourtant partagée par un très grand nombre de Français. Au regard de l'aggravation de la situation, elle lui demande quelles sont les mesures que le Gouvernement envisage de prendre pour garantir l'accès aux soins et l'égalité médicale territoriale.
Jean-Luc Fichet sénateur et 34 sénateurs du groupe socialiste, écologiste et républicain (64 sénateurs) : amendement :

  • limitation d'installation en zone de surdensité
  • la télémédecine ne saurait constituer un palliatif
    Centre droit
    2 positions contraires
    Elisabeth Doineau, sénatrice du 53, UDI-Alliance centriste :

Hervé Maurey, sénateur, Union centriste :
J’ai bien pris connaissance de votre message. Je défends cette mesure depuis des années, à travers les rapports sur lesujet dont je suis l’auteur ou par les amendements que j’ai pu déposer.
Malheureusement, les Gouvernements successifs se sont toujours opposés à envisager ce dispositif, malgré son application avec succès dans d’autres pays ou pour d’autres professions en France. Je le regrette.
La République en Marche
Nicole Trisse, députée : Aussi, Mme Trisse vous remercie pour votre correspondance dont elle a pris connaissance avec la plus grande attention.
Bien cordialement
Pacale Fontenel-Personne, députée : a découvert le probléme en discutant avec Laure !
Les Républicains
Corinne Imbert, sénatrice : La Sénatrice Corinne IMBERT a fait adopter un amendement visant à rendre obligatoire un semestre en zone sous-dotée pour les étudiants de dernière année de troisième cycle de médecine. Cette mesure sera effective l'année prochaine et constitue une première réponse à la lutte contre les déserts médicaux.
Rassemblement national
Emmanuelle Ménard, députée : Soyez assuré que la lutte contre les déserts médicaux est un enjeu essentiel de notre politique de santé dans les territoires.
Madame Ménard a déjà eu l'occasion de l'évoquer et proposer une série d'amendements

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