Pour créer une antenne et la faire vivre, 3 directions :

  • SE DOCUMENTER : bien souvent, se porter volontaire à la création d’une antenne se fait par réaction à une situation (locale et nationale) scandaleuse, insupportable, qui met en colère et donne envie de « faire quelque chose ». Ce n’est pas pour autant qu’on est très informé quand on se lance, or il est important de l’être le plus précisément possible face aux différents interlocuteurs, souvent institutionnels, que le responsable d’antenne sera appelé à rencontrer. Il faut que ses informations soient solides et vérifiées, pour pouvoir contrecarrer la « langue de bois » qu’on entend trop souvent, résister aux enfumages, et aussi se repérer dans la nomenclature (pour ne pas dire jargon, en particulier celui des sigles) du Ministère de la Santé et des rapports parlementaires. Comment trouver ces informations ?
  • Beaucoup de données en ligne, à commencer sur notre site.
  • La lecture des rapports établis par les commissions parlementaires au fil de ces dernières années est instructive, surtout (à ma connaissance) les rapports du Sénat.
  • La presse disponible en ligne nationale et locale aussi.
  • Trouver un contact à la CPAM du département, car leurs services ont des données statistiques et numériques fiables, régulièrement mises à jour.
  • Chercher une personne ressource à proximité qui donne un coup de main, oriente, mette à disposition ses propres ressources, accompagne dans les recherches car tout seul ça prend beaucoup de temps

 

  • SE FAIRE CONNAÎTRE :
  • De la population locale:

Sur les marchés, distribuer des tracts de notre association, solliciter les adhésions, discuter avec les uns et les autres car le mécontentement général est grand, mais l’inertie aussi (qqch comme de la résignation face aux instances de pouvoir contre lesquelles « on ne peut rien », « ils font ce qu’ils veulent » etc). A nous de canaliser ce mécontentement par notre engagement et nos propositions.

Organiser une réunion publique en sollicitant une salle auprès d’une municipalité par exemple, permet vite de toucher beaucoup de monde, surtout si on invite les élus (en dresser soigneusement une liste pour n’oublier personne, gare aux susceptibilités). Important de prendre contact avec la presse locale bien avant la réunion, qui en avertira les populations dans un article préalable (souvent la 1ère occasion de faire connaissance).

  • Des élus locaux : maires, responsables de la Communauté de Communes (alias EPCI), du Pays, représentants de l’Association des Maires de France et/ou des Maires Ruraux de France (options politiques différentes) etc…
  • Des « grands élus » ; députés du département, sénateurs.
  • De la presse locale bien sûr. Possibles sollicitations des médias audio-visuels.

 

  • RENCONTRER: solliciter des rendez-vous et s’obstiner en cas de non-réponse, être prêt à prendre sa voiture et faire des km aussi.
  • L’ARS du Département (plus accessible qu’au niveau de la Région)
  • Le Département: en particulier autour des médecins salariés qui exercent dans les Centres de Santé (CDS) financés par le budget départemental, souvent à perte d’ailleurs.
  • Le responsable du CLS (Contrat Local de Santé) qui dispose de beaucoup d’informations.
  • Celui de la CPTS (Communauté Professionnelle Territoriale de Santé) de la zone.

 

  • et bien sûr les élus, pour se faire connaître d’une part, pour les sonder d’autre part sur leur engagement, leur position, les mesures qu’ils envisagent pour remédier au problème des déserts médicaux, celles auxquelles ils s’opposent etc. Les maires (bien que statutairement la santé ne soit pas de leur compétence, ils sont de plus en plus sollicités pour entreprendre des actions sur le terrain, par leurs administrés et surtout par l’Etat qui se décharge ainsi de sa responsabilité, puisque la santé est un droit constitutionnel). Les députés bien entendu, censés défendre les droits de la population qu’ils représentent au Parlement, et de voter les lois. Les sénateurs enfin, puisque toute proposition de loi passe devant le Sénat avant de revenir à l’Assemblée Nationale.

 

Ca fait du monde à rencontrer, mais c’est toujours très intéressant.

Pour rappel, l’ACCDM est une association transpartisane.

 

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